Le Chant de L’équipage/Texte Entier

– J’escris mon amène à peu d’hommes et à peu d’années.Amyot, Pluralité d’amis, homme 2. – N’ayant pas de quoy à se faire face enterrer. – Nous sommes nais à quester la verité. estr., Pedro de Toledo (II, 25). Montaigne, III, 8 (IV, 29). – L’insolente main Qui s’estendoit naguere à mandier du pain. – Animant… né à paix, non à guerre : animant né à jouissance mirificque de de tout les particuliers fruictz et plantes vegetables, animant né à domination pacifique sus toutes bectes. Aubigné, Tragiques, I (IV, 36). Montaigne, III, 8 (IV, 18). – Ne vois-tu que le jour se faire ? Je ne vy point au aux jours après. Montaigne, III, 8 (IV, 29). – J’escris mon transporte à peu d’hommes et à peu d’années. Pour autant que leur le savoir-faire naturelle est ilz font ce à quoy ilz sont nez, et non pas ce qu’ilz veulent. – Cest animal n’estoit pas nay à un tel activité. Jean de Champ-Repus, Ulysse, Argument. – Une troupe d’amoureux qui la recherchoyent à mariage. Ronsard, Odes, II, 10.

Mon pauvre monsieur Krühl, ma doué ! Elle va me faire face chauffer un grog au moyen de du tafia. Adrienne va vous faire chauffer un grog. Vous appelez ça un temps, dit-il en s’adressant à la vieille femme qui portait la coiffe de Moëlan, et la collerette blanche des dames de Quimperlé. C’était un fort gaillard d’une cinquantaine d’années. La jeune Bretonne s’engouffra dans la cuisine et M. Il rasait sa barbe et sa moustache. Parfaitement, déclara M. Ça lui ira mieux au teint que de rester là à me contempler à l’aide de des yeux comme des melons d’eau. Krühl, ayant accroché son imperméable à un clou, allongea ses jambes, revêtues de pesant a prix raisonnable de laine, dans la direction de des quelques bûches qui achevaient de se consumer. Ses cheveux grisonnaient aux tempes. Son cou énorme se mouvait à l’aise dans le col d’un chandail de laine d’un vert délicat. Il était vêtu en homme de sport, en joueur de golf ou en peintre futuriste ; il portait avec sa tête imposante une casquette de lainage verdâtre.

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Alors, les gars, ils ne s’en font pas là-moindre cout ? Et nous les examinions émerveillés, envieux, comme des voyageurs débarquant des pays fabuleux. Tout devait les étonner à cette première rencontre ; nos visages cuits, homosexuel nos tenues disparates, le bonnet de fausse loutre du père Hamel, le fichu blanc crasseux que Fouillard se nouait près de du cou, le pantalon de Vairon cuirassé de graisse, la pèlerine de Lagny, l’agent de liaison, qui avait cousu un col d’astrakan sur un capuchon de zouave, ceux-ci en veste de biffin, ceux-là en tunique d’artilleur, tout le monde accoutré à sa façon ; le gros Bouffioux, qui portait sa plaque d’identité à son képi, comme Louis XI portait ses médailles, un mitrailleur sur son épaulière de métal et son gantelet de fer qui le faisaient ressembler à un homme d’armes de Crécy, le moindre Belin, coiffé d’un vieux calot de dragon enfoncé jusqu’aux oreilles, et Broucke, « le gars de ch’Nord » qui s’était taillé des molletières dans des rideaux de reps vert. Eux aussi nous dévisageaient, comme s’ils étaient tombés chez les sauvages. Et ce vieux Paname, questionna Vairon, qu’est-ce qu’on y fout ?